dimanche 6 juin 2010

Article 2 : Les réminiscence de jeunesse (sex'n'trisomie)

Des études, j’en ai fait, et je ne voulais même plus m’arrêter car je n’étais fait que pour ça. Travailler dans le domaine que j’étudiais me paraissait inaccessible tant tout ce que j’apprenais n’était que théorique. Même si je n’en avais pas besoin, j’ai travaillé pendant mes études en tant que groom. Cela me permettait de côtoyer une population hétéroclite aux intentions différentes. Je voyais passer dans l’hôtel où je travaillais les soirs et quelques week-ends, des couples cocufieurs, des ados préparant leur ‘première fois’ pensant probablement qu’une chambre d’hôtel miteuse participerait à une atmosphère romantique pour se faire dépuceler, des vieux et des putes aussi. L’intérêt pour moi était de travailler pour une chaîne d’hôtel célèbre mais non prestigieuse aux offres très alléchantes afin que je puisse voir le maximum de spécimens.

Mon premier émoi sexuel s’appellait Cindy, je la trouvais jolie à cause de son appareil dentaire et de son sourire discret. Allez savoir pourquoi - j’aimais déjà les allures de jeunes collégiennes et ces goûts n’ont d’ailleurs jamais vraiment évolués – j’aimais tout chez elle, surtout cette peau parfaite malgré l’âge ingrat, ses cheveux noués en deux tresses de part et autres de sa nuque. J’avais onze ans et nos échanges étaient en somme tout innocents. Elle m’avait entraîné dans une des chambres de l’hôtel dont son père était le gérant. Nous avions le droit de jouer partout tant que nous ne faisions pas de bruit. Et pour maintenir ce silence, Cindy avait un jour décidé de coller ses lèvres sur les miennes, après m’avoir entraîné dans un placard en prétextant nous cacher d’une femme de ménage un peu grognon qui n’aimait pas avoir des enfants dans les jambes pendant qu’elle s’affairait au nettoyage des chambres. Elle était plus âgée et s’était brièvement collée à moi, le sexe en premier et je n’avais pas pu me retenir puisque j’éjaculais sans avoir eu le temps de faire quoique ce soit : je ne lui avais pas laissé le temps de se déshabiller, je n’avais pas même eu le temps de mettre ma main sous son pull mais gardais encore en tête la forme imaginée de ses seins à travers le tissus au creux de ma main droite. Elle était sortie du placard riant joyeusement, me laissant confus mais heureux.
Cinq ans plus tard je me retrouvais dans une situation similaire, néanmoins plus aboutie mais tout aussi honteuse après coup. Invité chez un ami aux parents laxistes partis se faire une virée à l’étranger ; une seconde lune de miel ou quelque chose comme ça. Même si j’étais un garçon modèle et que les drogues et l’alcool ne font pas partis de mon quotidien actuel, j’ai vécu ce soir là mes premières expériences. La facilité de cet âge où rien n’est conséquent et où l’on nous pardonnerait tout. Notre hôte avait tout prévu et s’était occupé de tout, des achats et des invitations. Il s’agissait des vacances scolaires et il avait proposé de m’héberger puisque cette soirée s’annonçait comme celle de l’année et que je ne pouvais pas rester à l’internat. Tout le lycée était invité. Mal à l’aise, je me suis mis à boire, tirait quelques taffes de joints et m’étalait sur un des canapés. C’est là qu’une jolie brune a fait de même… sur moi. Elle s’est collée contre moi et m’a embrassé quelques minutes consécutives. Puis roucoulait, se touchait les cheveux, y mêlait ses doigts, tenta vaguement de me soutirer quelques informations sur ma personnalité et en apprenant que je logeais en ses lieux et que de surcroît j’avais ma propre chambre temporaire – la chambre de la petite cadette partie en vacances chez sa grand-mère – me murmura qu’elle mourait d’envie de la voir et m’y entraîna sans me demander mon avis. Bien entendu cet accord tacite ne me déplut pas le moins du monde et me laissais entraîner dans la chambre rose au lit trop petit. Pour paraître romantique j’agissais en l’embrassant. Je me déshabillais fébrilement pendant qu’elle soulevait son T-shirt en m’exposant son soutien gorge bleu clair. N’arrivant pas à le lui retirer je me contentais de le soulever pour passer ma main au travers et il remonta au dessus de sa poitrine me donnant une vue imprenable sans le retirer. Alors qu’elle s’allongeait, fermeture éclaire ouverte sur sa petite culotte, j’essayais de me contrôler. Je me décidai de grimper sur elle pour prendre le dessus. Mes mains glissaient sur sa poitrine nue et j’y pris appui d’une main quand je fis descendre mon caleçon sur mes chevilles pour la pénétrer. Mais tout mon poids se concentra sur cette main et elle la repoussa violemment ce qui me fit tomber jusqu'à prendre un autre appui sur le lit. Je me redressai et commençai quelques allers-retours de plus en plus rapides et éjaculai sans la voir broncher. Elle se releva alors que je tombai sur le lit, essoufflé de mes performances. Elle se rhabilla rapidement, me toisa du regard en me lançant : "toujours comme ça avec les puceaux ... fait chier". Elle sortit et me laissa seul avec moi-même. Je pris une cigarette dans la poche arrière de mon pantalon ; j’avais vu cela dans les films et je trouvais que c’était plutôt viril. Ce fut la dernière fois que je fumai jusqu’à ce jour.

1 commentaire:

  1. Ahah V., j'ai eu, un bref instant, l'impression de lire le résumé de ma première relation pas si sexuelle que ça au final (mais l'environnement, non ca n'était pas vraiment une chambre de marmot). Un bon début, je l'espère, plutôt prometteur en tout cas. Et je suis ravie que tu aies enfin pris le temps de te créer ton propre blog!

    RépondreSupprimer